Gloire à l’Éternel
L’Éternel s’est réjoui de voir ses enfants s’approcher de Lui avec humilité dans cette période spéciale de 40 jours de jeûne et de prière que nous venons de vivre depuis le 1er Juillet au 10 Août 2025 d’intime communion avec Lui. Quelles bénédictions de prendre un moment comme celui-ci seulement pour l’intime communion avec le Père ! Vous tous qui avez mis à part cette période pour renforcer notre connexion avec le ciel, vous êtes bénis.
D’ici quelques temps, nous allons entrer dans le 7ème Millénaire, le Sabbat de l’Éternel pour toute la terre. Les jours de souffrance et de combat entre le mal et le bien touchent à leur fin.
Les paroles de Dieu que nous trouvons dans le livre d’Ésaïe 66 :23-24 vont s’accomplir sous nos yeux dans ce 7ème Millénaire. Il est dit :
« 23 A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel. 24 Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s’éteindra point; et ils seront pour toute chair un objet d’horreur. »
Les Chrétiens ont du mal à distinguer le monde du 7ème Millénaire qui est le sabbat de toute la terre, et le monde de la nouvelle terre après la purification de ce monde et la destruction de Satan avec les siens.
Nous allons dégager quelques lignes principales de distinctions entre ces deux mondes afin d’enlever la confusion de beaucoup de chrétiens.
A. Commençons par l’état de ce monde après la destruction de Satan et les siens (la nouvelle terre):
B. Dans le 7ème Millénaire, le Sabbat de toute la terre :
A Dieu la gloire, les honneurs et la puissance, aujourd’hui et à jamais, Amen, Amen, Amen !
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La prière au nom de tous les enfants de Dieu dans le monde
L’Éternel notre Dieu le Tout Puissant ; Merci pour tous tes bienfaits, merci pour cette période merveilleuse de jeûne et de prière, merci d’exaucer toutes nos demandes, merci de recevoir favorablement nos actions de grâce. Merci Père, car nous sommes aujourd’hui dans la période finale de ce monde là où tu vas manifester ta gloire comme tu l’as fait autrefois devant Pharaon, la mer rouge et au désert en faveur des Israélites. Père, ne permets jamais que l’homme devienne Dieu sur la terre. Ne permets jamais que ses plans d’éliminer sur la terre son semblable que tu as créé à ton image arrive au bout. Les méchants ont tendu un piège dans lequel ils ont planifié de jeter l’homme afin d’avoir sur la terre non pas l’homme que tu as créé mais l’homme qu’eux seulement désirent ! C’est catastrophique. Arrête Père, arrête ces plans sataniques. Il est temps aujourd’hui de manifester ta gloire comme tu l’as fait chef Pharaon. Merci Père, d’exaucer notre prière. Merci Père, car tu es notre unique Défenseur et Libérateur ! Aujourd’hui, nous tes enfants qui reconnaissons tous ces bienfaits, sois notre soutien pour toujours, sois notre conseiller, notre lumière, notre guide. Ne permets jamais que nous soyons dans leur filet tendu pour assassiner. Père, le monde est corrompu, les fléaux, les maladies, les guerres, les maux de toutes sortes, voilà ce qui constituent notre monde. C’est pourquoi, nous te disons que ton règne vienne. C’est par ton règne que le mal disparaitra. Que ta seule volonté s’accomplisse sur la terre comme au ciel. Au nom de Jésus, Amen !
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L’ALLIANCE ÉTERNELLE
« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’ôterai leurs péchés. En ce qui concerne l’Évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. » Romains 11: 25-29
Leçon de Lundi, le 20 Octobre 2025
Chapitre 49
À la fête des tabernacles
Jésus connaissait les besoins de l'âme. Les pompes, les richesses et les
honneurs ne peuvent satisfaire les aspirations du coeur. « Si quelqu'un a soif,
qu'il vienne à moi. » Les riches, les pauvres, les grands, les petits, tous
reçoivent le même accueil. Il promet de soulager l'esprit oppressé, de consoler
l'affligé et de rendre l'espoir au découragé. Plusieurs, parmi les auditeurs de
Jésus, pleuraient leurs espérances déçues, plusieurs entretenaient des peines
secrètes, plusieurs s'efforçaient de satisfaire par les choses du monde et la
louange des hommes leurs aspirations inquiètes; mais ils s'apercevaient, après
avoir obtenu l'objet de leurs désirs, que tous leurs efforts ne les
conduisaient qu'à une citerne crevassée, à laquelle ils ne pouvaient étancher
leur soif. Au milieu des réjouissances, ils restaient mécontents et tristes.
Soudain ce cri : « Si quelqu'un a soif », les tira de leurs rêveries
mélancoliques, et les paroles qu'ils entendirent ensuite rallumèrent en eux
l'espoir. Le Saint-Esprit maintint devant eux le symbole jusqu'à ce qu'ils y
discernassent le don inestimable du salut.
L'appel que le Christ adressa alors à l'âme assoiffée continue de
retentir, avec plus de force encore qu'au jour où il se fit entendre dans le
temple, en ce dernier jour de la fête. La source est accessible à tous. L'eau
rafraîchissante de la vie éternelle est offerte à ceux qui sont las et épuisés.
Jésus continue de s'écrier : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il
boive. » « Que celui qui a soif, vienne. Que celui qui veut, prenne de l'eau de
la vie gratuitement! » « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura
jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui
jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Apocalypse 22:17; Jean 4:14).
Leçon de Mardi, le 21 Octobre 2025
Chapitre 50
Parmi les pièges
Pendant le temps que Jésus passa à Jérusalem, au cours de la fête, Il ne
cessa d'être épié. Jour après jour on s'efforçait, par de nouveaux moyens, de
le réduire au silence. Prêtres et anciens cherchaient à le prendre au piège (Ce
chapitre est basé sur Jean 7:16-36,40-53; 8:1-l1). On se proposait de L'arrêter
par la violence. Mais ce n'était pas tout. On voulait humilier ce Maître
galiléen devant le peuple.
Dès Son arrivée, les principaux s'étaient présentés à Lui, Lui demandant
par quelle autorité Il enseignait. Ils voulaient distraire l'attention de Sa
personne en soulevant la question de Son droit à l'enseignement et en faisant
valoir leur importance et leur autorité.
« Mon enseignement n'est pas de moi, dit Jésus, mais de celui qui m'a
envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement
vient de Dieu, ou si mes paroles viennent de moi-même. » Au lieu de Se placer
sur le terrain de ces ergoteurs, Jésus leur répondit en leur exposant une
vérité vitale pour le salut de l'âme. C'est le coeur, bien plus que
l'intelligence, qui est appelé à percevoir et apprécier la vérité, leur dit-Il.
La vérité doit être reçue dans l'âme; elle réclame les hommages de la volonté.
Si la vérité pouvait être soumise au jugement de la seule raison, l'orgueil ne
s'opposerait pas à sa réception. Mais elle doit être reçue par l'action de la
grâce sur le coeur; pour la recevoir il faut renoncer à tout péché mis en
évidence par l'Esprit de Dieu. Si favorisé que soit un homme sous le rapport de
ses facultés, cela ne lui servira de rien à moins que son coeur ne s'ouvre à la
vérité et qu'il ne renonce volontairement à toute habitude contraire à ses
principes. À ceux qui se livrent ainsi à Dieu, avec un désir sincère de
connaître et de faire Sa volonté, la vérité se manifeste comme la puissance de
Dieu à salut. Ceux-ci seront capables de distinguer entre celui qui parle pour
Dieu et celui qui ne parle que pour soi-même. Les pharisiens n'avaient pas
aligné leur volonté sur celle de Dieu. Au lieu de rechercher la connaissance de
la vérité, ils cherchaient plutôt à s'en évader; le Christ montra que c'était
là la raison pour laquelle ils ne comprenaient rien à son enseignement.
Il leur indiqua une pierre de touche par laquelle on peut distinguer un
maître véritable d'un séducteur : « Celui dont les paroles viennent de lui-même
cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a
envoyé est vrai, et il n'y a pas d'injustice en lui. » Celui qui cherche sa
propre gloire ne parle que de son chef. La recherche de la propre gloire trahit
son origine. Mais le Christ cherchait la gloire de Dieu. Il prononçait les
paroles de Dieu. Ceci établissait son autorité en tant que Maître de vérité.
Jésus donna aux rabbins une preuve de Sa divinité en leur montrant qu'Il
savait lire dans les coeurs. Depuis la guérison de Béthesda ils n'avaient cessé
de comploter Sa mort. En agissant ainsi, ils violaient cette loi dont ils se
proclamaient les gardiens. « Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? dit-il. Et
nul de vous ne pratique la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir? »
Ces paroles montrèrent aux rabbins comme dans un éclair le précipice
dans lequel ils allaient se jeter. Un instant remplis de terreur, ils
comprirent qu'ils étaient entrés en lutte avec la puissance infinie. Cependant
ils ne voulaient pas se laisser avertir. Il fallait, pour que leur influence
sur le peuple fût maintenue, que leurs desseins meurtriers restassent cachés.
Pour éluder la question de Jésus, ils s'écrièrent : « Tu as en toi un démon.
Qui cherche à te faire mourir? » Ils insinuaient que les oeuvres merveilleuses
de Jésus étaient faites à l'instigation d'un mauvais esprit.
Le Christ dédaigna cette insinuation. Il expliqua que la guérison qu'il
avait accomplie à Béthesda était en accord avec la loi du sabbat, et qu'elle se
trouvait justifiée par l'interprétation que les Juifs eux-mêmes donnaient à la
loi. Il leur dit : « Moïse vous a donné la circoncision... et vous circoncisez
un homme pendant le sabbat. Quand ce jour tombait sur un sabbat, le rite devait
être accompli. La loi exigeait que tout enfant mâle fût circoncis le huitième
jour. N'était-ce donc pas encore bien plus conforme à l'esprit de la loi de
guérir « un homme tout entier pendant le sabbat? » Il ajouta cet avertissement
: « Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon un juste jugement. »
Les anciens furent réduits au silence; plusieurs, parmi la foule, disaient : « N'est-ce pas celui qu'on cherche à faire mourir? Et voici, il parle ouvertement et on ne lui dit rien! Est-ce que les chefs auraient vraiment reconnu que c'est lui le Christ? » (Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
Leçon de Mercredi, le 22 Octobre 2025
Chapitre 50
Parmi les pièges
Parmi les auditeurs du Christ domiciliés à Jérusalem, plusieurs
n'ignoraient pas les complots que les chefs ourdissaient contre lui et ils se
sentaient irrésistiblement attirés vers lui. Ils étaient de plus en plus
convaincus qu'il était le Fils de Dieu. Mais Satan se tenait prêt à leur
suggérer des doutes, ce qui était d'autant plus facile qu'ils entretenaient des
idées fausses concernant le Messie et sa venue. On pensait généralement que le
Christ devait naître à Bethléhem, mais qu'Il disparaîtrait après quelque temps
et qu'à Sa réapparition personne ne saurait d'où Il viendrait. Nombreux étaient
ceux qui pensaient que le Messie n'aurait aucun rapport de parenté avec
l'humanité. Étant donné que Jésus de Nazareth ne répondait pas à l'attente
populaire, beaucoup se rallièrent à cette idée : « Cependant, celui-ci, nous
savons d'où il est; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d'où il
est. »
Tandis qu'ils oscillaient ainsi entre le doute et la foi, Jésus,
devinant leur pensée, leur dit : « Vous me connaissez et vous savez d'où je
suis! Pourtant je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé est
vrai, et vous ne le connaissez pas. » Ils prétendaient connaître les véritables
origines du Christ alors qu'ils n'en savaient rien. S'ils avaient vécu en
accord avec la volonté de Dieu, ils auraient connu son Fils qui se manifestait
à eux à ce moment-là.
Les auditeurs ne pouvaient éviter de comprendre les paroles du Christ,
qui répétaient si clairement les revendications qu'Il avait présentées au
sanhédrin quelques mois auparavant, quand Il s'était annoncé comme le Fils de
Dieu. Les chefs, qui alors avaient tenté de Le mettre à mort, s'efforcèrent à
nouveau de s'emparer de Sa personne; ils en furent empêchés par un pouvoir
invisible qui contint leur rage et leur dit : Jusque-là et pas plus loin.
Plusieurs crurent en Lui, et ils disaient : « Le Christ, quand il
viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci? » Les chefs des
pharisiens, qui surveillaient anxieusement la marche des événements, aperçurent
des marques de sympathie pour Jésus, parmi la foule. Ils coururent alors auprès
des principaux sacrificateurs et firent des projets pour l'arrêter. Ils
décidèrent, toutefois, de se saisir de Lui quand ils Le trouveraient seul, car
ils n'osaient pas s'en emparer en présence du peuple. Jésus, une fois de plus,
démasqua leur dessein. « Je suis encore avec vous pour un peu de temps, dit-il;
puis je m'en vais vers celui qui m'a envoyé. Vous me chercherez et vous ne me
trouverez pas, et là où je serai, vous ne pouvez venir. » Bientôt Il se trouverait
à l'abri de leur dérision et de leur haine. Il allait monter vers le Père, pour
être, à nouveau, l'objet de l'adoration des anges; Ses meurtriers ne pourraient
jamais le rejoindre là-haut.
Les rabbins ricanaient : « Où va-t-il se rendre, pour que nous ne le
trouvions pas? Va-t-il se rendre parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs
et enseigner les Grecs? Ces ergoteurs étaient loin de songer qu'en se moquant
ainsi du Christ ils annonçaient sa mission! Tout le jour, Il avait étendu les
mains vers un peuple rebelle et contredisant; maintenant Il allait être trouvé
par ceux qui ne le cherchaient pas, il allait se manifester à ceux qui ne
l'interrogeaient pas (Romains 10:20,21).
Plusieurs de ceux qui étaient convaincus que Jésus était le Fils de Dieu
furent induits en erreur par les faux raisonnements des prêtres et des rabbins.
Ces maîtres avaient obtenu un certain effet en répétant les prophéties
messianiques annonçant : Il « règnera sur la montagne de Sion, à Jérusalem; et
devant ses anciens resplendira sa gloire ». « Il dominera d'une mer à l'autre,
depuis l'Euphrate jusqu'aux extrémités de la terre. » (Ésaïe 24:23; Psaume
72:8) Avec des accents de mépris ils établissaient une comparaison entre la
gloire ici dépeinte et l'humble apparence de Jésus. Les paroles prophétiques
étaient perverties de la sorte et mises au service de l'erreur. Si l'on avait
étudié la Parole avec sincérité, pour soi-même, on n'aurait pas été induit en erreur.
Le chapitre 61 d'Ésaïe attestait que le Christ accomplirait l'oeuvre qui Lui
était assignée. Le chapitre 53 faisait prévoir qu'Il serait rejeté et qu'Il
souffrirait pour le monde, et le chapitre 59 décrivait le caractère des prêtres
et des rabbins.
Dieu ne contraint pas les hommes à renoncer à leur incrédulité. La
lumière et les ténèbres, la vérité et l'erreur sont devant eux. À eux de
choisir. L'esprit humain est doué de facultés qui lui permettent de discerner
entre le bien et le mal. Dieu désire que les hommes ne se décident pas sur une
impulsion momentanée, mais sur le poids des preuves obtenues par une
comparaison attentive des Écritures avec les Écritures. Si les Juifs, mettant
de côté leurs préjugés, avaient comparé la prophétie écrite avec les faits qui
caractérisaient la vie de Jésus, ils auraient vu une magnifique harmonie entre
les prophéties et leur accomplissement dans la vie et le ministère de l'humble
Galiléen.
Leçon de Jeudi, le 23 Octobre 2025
Chapitre 50
Parmi les pièges
De nos jours plusieurs sont induits en erreur de la même manière que les
Juifs d'autrefois. Des conducteurs religieux lisent la Bible à la lumière de
leurs conceptions et de leurs traditions. Au lieu de sonder les Écritures pour
leur propre compte, les gens renoncent à juger par eux-mêmes pour savoir où est
la vérité et ils confient leurs âmes à leurs conducteurs. La prédication et
l'enseignement de la Parole est l'un des moyens choisis par Dieu pour la
diffusion de la lumière, mais l'enseignement de tout homme doit être éprouvé
par l'Écriture. Quiconque étudiera la Bible dans un esprit de prière, désireux
de connaître la vérité et disposé à Lui obéir, sera illuminé d'en haut. Il
comprendra les Écritures. « Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra
si cet enseignement vient de Dieu. » (Jean 7:17)
Le dernier jour de la fête, les agents envoyés par les prêtres et les
anciens pour arrêter Jésus retournèrent sans avoir mis la main sur Lui. On leur
demanda avec colère : « Pourquoi ne l'avez-vous pas amené? » Ils répondirent
d'un ton solennel : « Jamais homme n'a parlé comme parle cet homme. »
Si durs que fussent leurs coeurs, ils avaient été touchés par Ses
paroles. S'étant approchés de Lui pendant qu'Il parlait dans le parvis du
temple, avec l'espoir de saisir quelques mots qui pussent être retournés contre
Lui, ils oublièrent bientôt, en L'écoutant, le but dans lequel ils étaient
venus. Le Christ Se manifestait à leur âme en extase. Ce que les prêtres et les
anciens refusaient de voir, eux le voyaient : l'humanité inondée de la gloire
de la divinité. Ils s'en retournèrent si remplis de cette pensée et si
impressionnés par Ses paroles, qu'à la question : « Pourquoi ne l'avez-vous pas
amené? » ils ne purent que répondre : « Jamais homme n'a parlé comme parle cet
homme. »
Lorsque les prêtres et les anciens s'étaient trouvés, pour la première
fois, en présence du Christ, ils avaient éprouvé la même conviction. Leurs
coeurs avaient été profondément remués, et ils n'avaient pu s'empêcher de
penser : « Jamais homme n'a parlé comme parle cet homme. » Mais ils avaient
étouffé la conviction produite, en eux, par le Saint-Esprit. Maintenant,
furieux de voir que même les représentants de la loi se laissaient influencer
par ce Galiléen détesté, ils s'écrièrent : « Est-ce que, vous aussi, vous avez
été induits en erreur? Y a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui ait
cru en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits! »
Quand le message de vérité est présenté, il en est peu pour demander :
Est-ce vrai? On demande plutôt : Qui est-ce qui défend cette cause? On l'estime
en général d'après le nombre de ceux qui l'acceptent, et l'on continue à poser
cette question : « Y a-t-il quelqu'un parmi les savants et les chefs religieux
qui ait cru? » La vraie piété n'est pas plus populaire aujourd'hui qu'aux jours
du Christ. On recherche avec autant d'ardeur les biens terrestres et l'on
néglige les richesses éternelles; le fait que la vérité n'est pas reçue avec
empressement par le grand nombre, ou par les grands de ce monde, ou même par
les conducteurs religieux, ne constitue pas un argument contre elle.
Les prêtres et les anciens firent alors de nouveaux plans en vue
d'arrêter Jésus. Le laisser en liberté plus longtemps, affirmait-on, c'était
Lui permettre de détourner le peuple de Ses conducteurs légitimes; il n'y avait
donc qu'une chose à faire : le réduire au silence, sans délai. Soudain, en
pleine discussion, une voix fit opposition. Nicodème demanda : « Notre loi
juge-t-elle un homme avant qu'on l'ait entendu et qu'on sache ce qu'il a fait?
L'assemblé garda le silence. Les paroles de Nicodème pénétrèrent dans les
consciences. On ne pouvait condamner un homme sans l'avoir entendu. Cependant
ce n'était pas la seule raison pour laquelle les anciens orgueilleux gardaient
le silence, tout en considérant celui qui avait eu la hardiesse de parler en
faveur de la justice. Ils étaient émus et affligés de voir qu'un des leurs
avait été assez impressionné par le caractère de Jésus pour prendre Sa défense.
Revenus de leur étonnement, ils lancèrent à Nicodème ce sarcasme : « Serais-tu,
toi aussi, de la Galilée? Cherche bien, et tu verras que de la Galilée, il ne
sort pas de prophète. Néanmoins cette protestation avait eu pour effet
d'interrompre les poursuites. Les anciens durent renoncer au projet de
condamner Jésus sans L'avoir entendu. Vaincus pour le moment, « chacun s'en
alla dans sa maison. Jésus se rendit au mont des Oliviers. »
Loin de l'agitation et de la confusion de la ville, loin des foules
impatientes et des rabbins perfides, Jésus chercha la tranquillité dans un
bosquet d'oliviers, où Il pût se trouver seul avec Dieu. Mais de bon matin, Il
retourna au temple et, le peuple s'étant assemblé autour de Lui, Il s'assit et
se mit à enseigner.
Il fut bientôt interrompu. Un groupe de pharisiens et de scribes
s'approcha de lui, traînant une femme terrorisée qu'ils accusaient, d'un ton
dur et violent, d'avoir transgressé le septième commandement. L'ayant poussée
en présence de Jésus, ils Lui dirent, avec d'hypocrites marques de respect : «
Moïse, dans la loi, nous a prescrit de lapider de telles femmes : toi donc, que
dis-tu? »
Le respect qu'ils affichaient cachait une ténébreuse machination ourdie
en vue de Sa ruine. On saisissait cette occasion pour obtenir Sa condamnation,
persuadé qu'on aurait des preuves pour l'accuser quelle que fût Sa réponse.
S'Il acquittait cette femme, on L'accuserait de mépriser la loi de Moïse. S'Il
déclarait qu'elle méritait la mort, on l'accuserait auprès des Romains
d'assumer une autorité dont ils avaient le monopole.
Jésus considéra un instant ce tableau : la victime tremblante et
honteuse, les dignitaires aux visages sévères et impitoyables. Un tel spectacle
répugnait à Sa pureté immaculée. Il savait bien dans quelle intention ce cas
Lui était proposé. Il lisait dans les coeurs, et Il connaissait le caractère de
la vie entière de chacune des personnes présentes. Ces prétendus gardiens de la
justice avaient, eux-mêmes, induit en tentation la victime afin de tendre un
piège à Jésus. Il Se baissa, comme s'Il n'avait pas entendu leur question, et,
les yeux fixés sur le sol, commença d'écrire dans la poussière.
Rendus impatients par ce délai et cette apparente indifférence, les
accusateurs s'approchèrent davantage, insistant auprès de Lui pour obtenir une
réponse. Mais, dès que leurs yeux, suivant ceux de Jésus, se fixèrent sur le
sol, ils furent décontenancés. Les fautes secrètes de leur propre vie étaient
là, inscrites devant eux. Le peuple aperçut le changement soudain de leur
expression, et il s'avança pour découvrir la cause de leur étonnement et de
leur honte.
Malgré tout le respect que ces rabbins professaient pour la loi, ils en
avaient méconnu les dispositions en produisant leurs accusations contre cette
femme. Il appartenait au mari d'engager une action contre elle, et les deux
coupables devaient être également punis. Les accusateurs n'étaient donc pas
dans leur droit. Cependant, Jésus consentit à Se placer sur leur terrain. La
loi voulait qu'en cas de lapidation, les témoins fussent les premiers à jeter
la pierre. S'étant levé, et ayant fixé Ses regards sur les anciens intrigants,
Jésus dit : « Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la
pierre. » Puis s'étant à nouveau baissé, Il continua d'écrire sur le sol.
Leçon de Vendredi, le 24 Octobre 2025
Chapitre 50
Parmi les pièges
Il avait évité ainsi de rejeter la loi de Moïse et d'empiéter sur
l'autorité de Rome. Les accusateurs étaient vaincus. Dépouillés du vêtement de
leur prétendue sainteté, ils se tenaient, coupables et condamnés, en présence
de l'infinie pureté. La crainte de voir l'iniquité cachée de leur vie exposée à
la foule les rendait tout tremblants; ils s'esquivèrent, l'un après l'autre, la
tête et les yeux baissés, laissant leur victime en présence du Sauveur plein de
compassion.
Jésus, s'étant relevé, regarda la femme et lui dit : « Femme, où
sont-ils, tes accusateurs? Personne ne t'a condamnée? Elle répondit : Personne,
Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus je ne te condamne pas; va, et
désormais ne pèche plus. »
Cette femme s'était tenue toute tremblante devant Jésus. Les paroles : «
Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre, avaient
résonné à ses oreilles comme une sentence de mort. N'osant pas lever les yeux
sur le visage du Sauveur, elle attendait en silence un verdict de condamnation.
C'est avec étonnement qu'elle vit ses accusateurs s'en aller muets et
confondus; puis ces paroles d'espérance frappèrent ses oreilles : « Moi non
plus je ne te condamne pas; va, et désormais ne pèche plus. » Le coeur ému,
elle se jeta aux pieds de Jésus, exprimant dans des sanglots son amour
reconnaissant, et confessant son péché avec des larmes amères.
Ce fut, pour elle, le commencement d'une vie nouvelle, d'une vie pure et
paisible, consacrée au service de Dieu.
En relevant cette âme tombée, Jésus accomplit un plus grand miracle
qu'en guérissant la plus grave maladie physique; il la délivrait d'une maladie
spirituelle qui conduit à la mort éternelle. Cette femme repentante devint l'un
de Ses plus fermes disciples. En retour du pardon miséricordieux qu'elle avait
reçu de Lui, elle Lui témoigna un amour fait de sacrifice et de dévouement.
En pardonnant à cette femme et en l'encourageant à mener une vie
meilleure, le caractère de Jésus resplendit dans la beauté d'une parfaite
justice. Sans pallier le péché, sans amoindrir le sentiment de la culpabilité,
Il s'efforce, non pas de condamner, mais de sauver. Le monde n'avait pour cette
femme que du mépris; mais Jésus prononce des paroles de consolation et
d'espérance. L'Être sans péché prend en pitié la faiblesse du pécheur, et lui
tend une main secourable. Là où les pharisiens hypocrites condamnent, Jésus dit
: « Va, et désormais ne pèche plus. »
Un disciple du Christ ne saurait détourner ses yeux de ceux qui
s'égarent et les laisser poursuivre leur course vers l'abîme. Ceux qui sont
prompts à accuser et à traduire en justice sont souvent plus coupables que
leurs victimes. Les hommes haïssent le pécheur et aiment le péché. Le Christ
déteste le péché tout en aimant le pécheur. Le même esprit doit animer Ses
disciples. L'amour chrétien est lent à censurer, prompt à discerner les signes
de la repentance, prêt à pardonner, à encourager, à remettre et à raffermir sur
le chemin de la sainteté la personne qui s'égare.
Leçon de Samedi,
le 25 Octobre 2025
Chapitre 51
La lumière de la vie
« Jésus leur parla de nouveau et dit : Moi, je suis la lumière du monde;
celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière
de la vie. » (Ce chapitre est basé sur Jean 8:12-59; 9)
Jésus prononça ces paroles dans la cour du temple où se déroulaient les
services de la fête des tabernacles. Au centre de cette cour se dressaient deux
grands montants auxquels étaient suspendus des pieds de lampe de grande
dimension. À la suite du sacrifice du soir toutes les lampes étaient allumées
et projetaient leur lumière sur la ville de Jérusalem. Cette cérémonie avait
pour but de commémorer la colonne de feu qui guidait Israël au désert, et on la
considérait aussi comme préfigurant la venue du Messie. Lorsque, le soir venu,
les lampes étaient allumés, la cour devenait le théâtre d'une grande
allégresse. Des hommes aux cheveux gris, les prêtres du temple et les chefs de
la nation se livraient à des danses joyeuses au son d'instruments de musique
accompagnant les chants des Lévites.
Par cette illumination de Jérusalem le peuple exprimait l'espoir que le
Messie viendrait répandre Sa lumière sur Israël. Aux yeux de Jésus cette scène
revêtait une plus grande signification. De même que les brillantes lampes du
temple éclairaient tout l'entourage, ainsi le Christ, source de lumière
spirituelle, dissipe les ténèbres du monde. Cependant le symbole était
imparfait. Le grand luminaire que Sa main a placé dans les cieux représente
mieux la gloire de Sa mission.
Le matin était venu; le soleil se levait sur le mont des Oliviers,
éclairant de sa lumière éblouissante les palais de marbre et faisant étinceler
l'or des murailles du temple, quand Jésus S'écria, appelant l'attention sur
cette scène : « Je suis la lumière du monde. »
Longtemps après, un témoin de cette scène qui avait entendu ces paroles
devait s'en faire l'écho dans ce passage sublime : « En elle [la Parole] était
la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les
ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas accueillie. » « C'était la véritable
lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. » (Jean 1:4,5,9)
Jésus était monté au ciel depuis quelques années quand Pierre, écrivant sous
l'inspiration de l'Esprit divin, rappela le symbole dont le Christ s'était
servi : « Nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique à
laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans
un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour commence à poindre, et que l'étoile du
matin se lève dans vos coeurs. » (2 Pierre 1:19)
De tout temps la lumière a été un symbole de la présence de Dieu se
manifestant au sein de son peuple. Au commencement, la parole créatrice avait
fait jaillir la lumière du sein des ténèbres. La lumière était abritée dans la
colonne de nuée qui accompagnait les armées d'Israël, de jour, et qui devenait
une colonne de feu la nuit. Une lumière éclatante et redoutable entourait le
Seigneur au Sinaï. Cette même lumière resplendissait au-dessus du propitiatoire
dans le tabernacle et elle inonda le temple de Salomon lors de sa dédicace.
Elle brilla sur les collines de Bethléhem quand les anges apportèrent le
message de la rédemption aux bergers qui veillaient sur leurs troupeaux.
Dieu est la lumière; et par les mots : « Je suis la lumière du monde »,
le Christ affirmait qu'Il était un avec Dieu, tout en soulignant Sa relation
avec toute la famille humaine. C'est Lui qui avait fait briller la lumière « du
sein des ténèbres » (2 Corinthiens 4:6). C'est Lui qui communique la lumière au
soleil, à la lune, aux étoiles. La lumière spirituelle qui resplendissait sur
Israël à travers les symboles, les figures et les prophéties, c'était Lui.
Cette lumière n'était pas destinée uniquement au peuple juif. De même que les
rayons du soleil pénètrent jusqu'aux extrêmes limites de la terre, la lumière
du Soleil de justice éclaire tout homme.
« C'était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire
tout homme. » Le monde a eu ses grands maîtres, géants intellectuels,
remarquables chercheurs, dont les déclarations ont stimulé la pensée et ouvert
à l'esprit de vastes champs de connaissances; ces hommes ont été honorés comme
guides et bienfaiteurs de leur race. Mais il est Quelqu'un qui les surpasse
tous. « À tous ceux qui l'ont reçue, elle [la Parole] a donné le pouvoir de
devenir enfants de Dieu. » « Personne n'a jamais vu Dieu; le Dieu Fils unique,
qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître. » (Jean 1:12,18) Si haut
dans l'histoire que remonte la suite des grands hommes du monde, la Lumière les
avait précédés. De même que la lune et les planètes du système solaire réfléchissent
la lumière du soleil, les grands penseurs du monde, quand leur enseignement est
vrai, ne font que réfléchir les rayons du Soleil de justice. Toute gemme de la
pensée, tout éclair de l'intelligence procède de la Lumière du monde. On parle
beaucoup aujourd'hui d'instruction supérieure; or il n'est de véritable
instruction supérieure que celle ayant sa source en Celui « en qui sont cachés
tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ». « En elle [la Parole]
était la vie, et la vie etait la lumière des hommes. » (Colossiens 2:3; Jean
1:4) « Celui qui me suit, dit Jésus, ne marchera pas dans les ténèbres, mais il
aura la lumière de la vie. »
En disant : « Je suis la lumière du monde », Jésus affirmait sa
messianité. Le vieillard Siméon, dans ce même temple où Jésus enseignait
maintenant, l'avait présenté en ces termes : « Lumière pour éclairer les
nations, et gloire de ton peuple, Israël. » (Luc 2:32) Il lui appliquait ainsi
une prophétie bien connue de tout Israël. En effet, le Saint-Esprit avait
déclaré par la bouche du prophète Ésaïe : « C'est trop peu que tu sois mon
serviteur, chargé de relever les tribus de Jacob et de ramener les débris d'Israël;
je veux faire de toi la lumière des nations, afin que mon salut parvienne
jusqu'aux extrémités de la terre. » (Ésaïe 49:6) Cette prophétie était
généralement appliquée au Messie; quand donc Jésus disait : « Je suis la
lumière du monde », on ne pouvait s'empêcher de voir qu'Il Se donnait ainsi
comme Celui qui avait été promis.
Pour les pharisiens et les chefs, c'était là une prétention arrogante.
Ils ne pouvaient supporter l'idée qu'un homme semblable à eux eût de telles
prétentions. Feignant d'ignorer Ses paroles ils Lui demandèrent : « Qui es-tu?
» Ils espéraient Le forcer à Se déclarer le Christ. Son apparence et Son oeuvre
étaient si éloignées de l'attente du peuple que, – c'est du moins ce que
pensaient Ses astucieux ennemis, – s'il s'était annoncé directement comme le
Messie il eût été rejeté comme un imposteur.
Leçon de Dimanche, le 26 Octobre 2025
Chapitre 51
La lumière de la vie
À la question : « Qui es-tu? » Jésus répondit cependant : « Ce que je
vous dis dès le commencement. » Le contenu de Ses paroles était confirmé par
Son caractère. Il était une incarnation des vérités qu'Il enseignait. Il ajouta
: « Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m'a
enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce
que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Plutôt que d'essayer d'appuyer
Ses prétentions à la messianité, Il affirma qu'Il était un avec Dieu. Si leurs
esprits avaient été ouverts à l'amour de Dieu, ils eussent reçu Jésus.
Comme beaucoup de Ses auditeurs se sentaient attirés vers Lui par la
foi, Il leur dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes
disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »
Les pharisiens se crurent offensés par ces paroles. Oubliant que depuis
longtemps ils étaient assujettis à un joug étranger, ils s'écrièrent en colère
: « Nous sommes la descendance d'Abraham et nous n'avons jamais été les
esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres? » Jésus
considéra ces hommes, esclaves de leur malice, qui ne songeaient qu'à la
vengeance, et leur répondit avec tristesse : « En vérité, en vérité, je vous le
dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. » Ils étaient retenus dans
le pire des esclavages, gouvernés qu'ils étaient par l'esprit du mal.
Toute âme qui refuse de se donner à Dieu se place sous la domination
d'une autre puissance. Elle ne s'appartient plus. Elle peut parler de liberté;
en réalité elle se trouve dans l'esclavage le plus abject. Elle n'aperçoit pas
la beauté de la vérité, dominée qu'elle est par Satan. Alors qu'elle se flatte
de n'obéir qu'aux décisions de son propre jugement, elle est soumise à la
volonté du prince des ténèbres. Le Christ est venu pour briser les entraves de
l'esclavage du péché qui enserrent l'âme. « Si donc le Fils vous rend libres,
vous serez réellement libres. » « La loi de l'Esprit de vie en Christ-Jésus t'a
libéré de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8:2)
Aucune contrainte dans l'oeuvre de la rédemption. Aucune force
extérieure n'intervient. Placé sous l'influence de l'Esprit de Dieu, l'homme
est libre de choisir qui il veut servir. Lors du changement qui se produit au
moment où une âme se livre au Christ, cette âme a le sentiment d'une entière
liberté. C'est l'âme elle-même qui bannit le péché. Il est vrai que nous ne
possédons pas en nous-mêmes le pouvoir de nous soustraire à la domination de
Satan; mais quand nous désirons être affranchis du péché et que notre détresse
nous arrache un cri en vue d'obtenir une puissance venant du dehors et
d'en-haut, les facultés de l'âme sont pénétrées par l'énergie du Saint-Esprit
qui permet d'obéir aux décisions de la volonté en accord avec la volonté
divine.
L'affranchissement de l'homme n'est possible qu'à une condition :
devenir un avec le Christ. « La vérité vous rendra libres, or le Christ est la
vérité. Le péché ne peut triompher qu'en affaiblissant l'esprit et en
supprimant la liberté de l'âme. Se soumettre à Dieu c'est se retrouver
soi-même, – avec la vraie gloire et la dignité humaine. La loi divine a
laquelle nous sommes assujettis c'est « la loi de la liberté » (Jacques 2:12).
Les pharisiens avaient déclaré qu'ils étaient enfants d'Abraham. Jésus
leur dit qu'une telle prétention n'était valable que s'ils accomplissaient les
oeuvres d'Abraham. Les véritables enfants d'Abraham sont ceux qui vivent comme
lui dans l'obéissance à Dieu. Ils ne chercheraient pas à mettre à mort Celui
qui leur apportait la vérité telle qu'Il l'avait reçue de Dieu. En complotant
contre le Christ les rabbins n'accomplissaient pas les oeuvres d'Abraham.
Descendre simplement d'Abraham selon la chair n'a aucune valeur. On n'est son
enfant qu'en maintenant un rapport spirituel avec Lui, ce qui serait manifesté
par la possession du même esprit qui l'animait, et par l'accomplissement des
mêmes oeuvres.
Le même principe s'applique à la question si souvent débattue dans le
monde chrétien, – celle de la succession apostolique. De même que la
descendance d'Abraham était établie, non par le nom ou la naissance, mais par
la similitude des caractères, ainsi la succession apostolique dépend non d'une
transmission de l'autorité ecclésiastique, mais d'une relation spirituelle. Une
vie inspirée de l'esprit des apôtres, le fait de croire et d'enseigner les
vérités qu'ils ont prêchées, voilà les véritables preuves de la succession
apostolique. Voilà ce qui donne le droit de se considérer comme les successeurs
des premiers propagateurs de l'Évangile.
Jésus niait que les Juifs fussent les enfants d'Abraham. Il dit : « Vous
faites les oeuvres de votre père. » Ils lui répondirent sur un ton moqueur : «
Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu. »
Par cette allusion aux circonstances de Sa naissance, ils attaquaient le Christ
en présence de ceux qui commençaient à croire en Lui. Sans prêter la moindre
attention à cette vile insinuation, Jésus dit : « Si Dieu était votre Père,
vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. »
Leurs oeuvres attestaient leur lien de parenté avec celui qui a été menteur et meurtrier dès le commencement. « Vous avez pour père le diable, dit Jésus, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n'est pas en lui... Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas! » Parce que Jésus disait la vérité, avec une pleine assurance, les chefs juifs ne voulurent pas le recevoir. La vérité blessait ces propre-justes. La vérité dévoilait la fausseté de leurs erreurs; elle condamnait leur enseignement et leur conduite; aussi ne lui faisaient-ils pas bon accueil. Plutôt que d'avouer humblement qu'ils étaient dans l'erreur, ils préféraient fermer les yeux à la vérité. Ils n'aimaient pas celle-ci, et ne la désiraient pas, quoiqu'elle fût la vérité. (Leçon de l’École du sabbat du 30 Mars 2025 porte sur le livre “JESUS-CHRIST » d’Ellen G. White)
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Ainsi
dit l'Éternel le Chef de l'armée
« L'Éternel m'adressa la parole, et il dit: Écris la prophétie: Grave-la sur des tables, afin qu'on la lise couramment. Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement. Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi. » Habacuc 2 : 1-4
Une
nation sainte, une race élue
« Vous,
au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte,
un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a
appelés des ténèbres à son admirable lumière. » 1 Pierre 2: 9
On
est soit de l'Église, soit du monde
«
Sur la terre, il n'y a que deux classes : l'Église et le monde. Mais quand
l'Église fait une alliance avec le monde, que ce soit formellement ou bien en
adoptant les méthodes et les principes du monde, il n'existe qu'une seule
classe : le monde. Cependant, par la grâce de Dieu, il y a toujours eu quelques
fidèles, même aux époques de grande apostasie. » Leçon de l'École du Sabbat
(2011-2012), l'Alliance Éternelle, p.549
Que
le livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche
« Nul
ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j'ai été
avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point.
Fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui mettras ce peuple en
possession du pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi
seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que
Moïse, mon serviteur, t'a prescrite; ne t'en détourne ni à droite ni à gauche,
afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne
s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement
selon tout ce qui y est écrit; car c'est alors que tu auras du succès dans tes
entreprises, c'est alors que tu réussiras. Ne t'ai-je pas donné cet ordre:
Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car
l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. »
Josué 1 : 5-9
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